LE GRAND SILENCE BLANC
LE GRAND SILENCE BLANC
Les clarines se sont tues et le grand silence blanc habite l'aubrac pour quelques mois.
Tout est transformé en rondeurs lumineuses et les burons se sont endormis dans leur solitude pour plusieurs mois.
Etendues blanches à perte de vue, sur le chemin de Compostelle qui n'a plus ses pèlerins le temps de l'hiver… Les graines de pensées sauvages qui tapissent en mai ces prairies dorment sous la neige, attendant les rayons du soleil printanier.
Etendues blanches à perte de vue, sur le chemin de Compostelle qui n'a plus ses pèlerins le temps de l'hiver… Les graines de pensées sauvages qui tapissent en mai ces prairies dorment sous la neige, attendant les rayons du soleil printanier.
Les clôtures sont avalées par l'épaisseur de neige et les frontières des « montagnes » ont disparu, offrant de belles étendues sans fin au regard épris d'infini.
Quelques feuilles mortes sont encore accrochées aux branches dans les forêts et donnent une note « chaude » dans ce grand blanc…
Isolés dans cette immensité déserte, les burons sommeillent en attendant le printemps.
Au détour d'une route, une lune rouge apparaît dans le ciel bleu, intriguant nos promeneurs ...
et le mystère s'éclaircit, un skieur s'adonne à l'aventure du parapente pour jouer avec le vent et compenser l'absence de remontes pentes… la vie moderne du loisir d'hiver a pris le chemin de l'aubrac…
Près du village, deux compagnons se blottissent l'un contre l'autre, on a moins froid ainsi… et moins peur…
et le mystère s'éclaircit, un skieur s'adonne à l'aventure du parapente pour jouer avec le vent et compenser l'absence de remontes pentes… la vie moderne du loisir d'hiver a pris le chemin de l'aubrac…
Près du village, deux compagnons se blottissent l'un contre l'autre, on a moins froid ainsi… et moins peur…