AUBRAC JE T'AIME

RENAISSANCE DE L'AUBRAC EN AVRIL

Les hêtres retrouvent leurs feuilles peu à peu

La neige de mars a laissé place aux couleurs douces et tendres du printemps, ce mois d'avril...

Quelques brumes ce matin  pour apporter un peu de mystère

Mais le soleil va vite les dissiper et révéler la beauté de la nature qui se réveille doucement...

Les couleurs des érythrones claironnent  en rose tyrien et attendent les premières butineuses encore "ensommeillées"...

Les jours de pluie ont inondé quelques prairies , baignées par un ruisseau et les pétales font de la résistance...

Les jonquilles sauvages attendent que la terre boive l'eau froide, leur survie en dépend...

Le lendemain, l'eau "buissonnière" avait retrouvé le "lit" du ruisseau et  les fleurs, toutes joyeuses, rivalisaient d'éclat sous un soleil printanier

Les jonquilles conversent avec les fritillaires pintade qui colonisent cette prairie

Ces "tulipes damassées" si rares en aubrac... nous réjouissent et nous nous contentons de les photographier, mais malheureusement, quelques jours plus tard, des mains inconnues les ont cueillies...

espérons que la cueillette a été respectueuse du bulbe pour que l'an prochain, l'on puisse encore contempler leur beauté...

Ces délicates  fleurs sont rares ici, et il est bien dommage que certains  les cueillent au lieu de les contempler ...

Dans un chemin pourtant très ombré et frais, une rencontre inattendue  et "impressionnante"...

Parmi les feuilles mortes, sur le bord du chemin... cette vipère péliade déjà en position d'attaque, prête à

bondir sur le promeneur "imprudent ou insistant"...

L'effet de surprise "passé", le coeur battant... nous restons à "distance", respectant son "espace de

sécurité" pour ne pas "rompre" la magie de la rencontre...

Plusieurs dizaines de photos pour bien "pérenniser" l'instant...

Et la voilà "confiante", et détendue, elle a compris que nous ne voulions que l'admirer et la laisser vivre sa vie de vipère ...

Elle repart dans le bois , tranquillement, silencieusement...

Depuis nous avons appris que ces vipères ne "fuient" pas, qu'elles "avertissent" en sifflant, qu'il faut "passer son chemin" , et ne pas "insister" en s'approchant au-delà de...

la bonne distance (que nous avons su évaluer, d'instinct,  ouf...),

quelle belle leçon de "communion" avec le "vivant" à risque...

(la prudence est de mise car au sortir  de 

l'hiver, le venin est trop concentré

et donc très dangereux)

L'homme doit "respecter" ces vies, dompter ses peurs et  apprendre de ces rencontres

Ce printemps s'annonce bien, la symphonie du printemps  se joue en "trompette" jaune des jonquilles

sauvages qui tapissent les prairies et les premiers sortis des étables, en profitent...